L’écologie a un versant conservateur et un versant révolutionnaire. Elle est éminemment conservatrice dans la mesure où elle cherche à sauvegarder la nature et à protéger l’équilibre des écosystèmes. Mais elle est révolutionnaire en ce qu’elle est assez lucide pour observer qu’on ne renversera pas la tendance actuelle par des mesures cosmétiques. C’est le paradigme général qu’il faut changer. Cet aspect-là ne peut, évidemment, que scandaliser les libéraux et, d’une façon générale, tous ceux qui pensent que le monde peut bien périr pour autant que l’existence humaine reste gouvernée par des valeurs marchandes et qu’on continue d’obéir aux «lois de l’économie». «Fiat economia, et pereat mundus»!
Il faut pourtant ne pas avoir pas les yeux en face des trous pour ne pas voir ce que l’on voit aujourd’hui: les pollutions qui ne cessent de s’étendre, l’épuisement des réserves naturelles, les dérèglements climatiques, l’empoisonnement des sols, des airs et des eaux. Le drame est que les gens …
Il faut pourtant ne pas avoir pas les yeux en face des trous pour ne pas voir ce que l’on voit aujourd’hui: les pollutions qui ne cessent de s’étendre, l’épuisement des réserves naturelles, les dérèglements climatiques, l’empoisonnement des sols, des airs et des eaux. Le drame est que les gens …